Démasquer le Green Washing

Démasquer le Green Washing

Le greenwashing est présent de partout, vous l’avez sûrement déjà croisé sur Internet, à la télé ou bien dans la rue. C’est une technique marketing qui vise à donner une image écologique et “verte” à un produit. Le seul souci, c’est que les informations données sur le produit sont souvent moindres face au reste. On s’est informé sur le sujet pour vous partager nos astuces afin de déceler le vrai du faux et ne plus être victime des pubs mensongères.

 

Comment repérer le greenwashing ?

Les entreprises utilisent fréquemment les mêmes codes du Greenwashing pour tromper les consommateurs : couleurs, mots, matières ou images qui font référence à la nature. Ce sont tous vos sens qui sont utilisés pour vous immerger dans un monde plus vert, plus ”green”.

Cependant, quand on cherche à obtenir plus d’informations, elles restent dans la plupart des cas floues, voire inaccessibles.

Voici, selon nous, ce qu’on retrouve le plus souvent :

 

  • Le champ lexical de la nature (vert, naturel, sauvage, bio…).

Beaucoup de publicités et/ou de packaging utilisent des termes en rapport avec la nature, même si cela n’a pas lieu d’être. Les mots comme “vert” ou “naturel” sont utilisés à outrance, même quand il n’y a qu’une infime partie du produit qui est vraiment naturelle.

 

  • La manipulation par les sens

Nos sens sont aussi largement utilisés contre notre volonté.

➡️ L’odorat : les parfums de lessives ou de gels douche qui nous font penser à la montagne ou à une forêt de cèdres.

➡️ Le touché : les emballages en carton et en papier qui dissimulent un autre emballage en plastique juste en dessous.

➡️ La vue : les produits repeints aux couleurs vertes, ou les marques qui changent l’apparence de leur logo.

➡️ L’ouïe : les publicités télés ou radio qui mettent en scène le vent effleurant les feuilles des arbres, parce qu’avec une voiture électrique on se sent plus proche de la nature.

Il existe de nombreuses astuces pour créer un semblant d’environnement naturel autour de nous, et ce sont nos sens qui sont le plus souvent utilisés pour nous immerger dans un monde plus “vert”.

 

  • Des labels de toutes sortes

Les labels servent à donner du gage à un produit ou un service, il y a donc différents labels pour différentes utilisations.

Malheureusement, il est tout à fait possible de créer son propre label pour l’appliquer à sa marque et la valoriser par la même occasion.

On vous conseille donc de favoriser les labels indépendants, puisque la vérification est faite par un audit externe à l’entreprise qui utilise ce label.

Voici par exemple les labels éco-responsables auxquels nous faisons confiance sont :

➡️ PEFC, FSC, qui certifient la qualité et la durabilité du bois.

➡️ NF Environnement, qui certifie l’éco-conception d’un produit.

➡️ Écolabel Européen ou Écolabel Nordique, qui certifie que le produit à un impact environnemental réduit.

Bien sûr, d’autres certifications existent pour valoriser les procédés de fabrication, les matières utilisées, et bien d’autres choses encore. Il est toujours judicieux de se renseigner sur les labels qui nous entourent.

 

  • La mise en avant d’arguments douteux

De nombreuses marques se vantent de ne pas utiliser des substances nocives qui sont au préalable interdites à la vente. Certaines encore ne montrent que la partie émergée de l’iceberg en mettant au premier des actions “environnementales” pour se donner bonne conscience et camoufler l’impact environnemental des produits qu’ils vendent.

 

  • La transparence

Une entreprise engagée sur le plan environnemental ne devrait pas avoir de soucis à décrire ses actions, ses méthodes de fabrication ou l’origine des matériaux qu’elle utilise. La transparence est donc un marqueur de confiance. Pour cela, on peut par exemple aller sur le site internet de la marque pour se renseigner sur ses engagements et ses promesses.

 

En réalité le greenwashing utilise bien des méthodes pour influencer le consommateur. Le tout est de prêter attention aux informations données sans se laisser embobiner par des arguments pas très cohérents. On imagine bien qu’il n’est pas possible d’avoir une table durable, écologique et éthique le tout à 4 €.

En attendant, on va essayer d’appliquer ces astuces pour mieux repérer les pubs mensongères et consommer plus durablement. On espère qu’elles vous serviront aussi.

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